Heliophanus aeneus (Hahn, 1831)
Une des plus grandes espèces du genre dont la coloration est assez typique du genre. L’espèce arbore une teinte fauve avec des soies iridescentes donnant de superbes reflets bronzes, verts ou cuivrés. Chez la femelle ,le bord antérieur de l’abdomen est marqué d’une ligne blanche qui s’étire latéralement quasiment jusqu’aux filières. Les palpes de la femelle sont jaunes vifs mais leurs fémurs sont noirs. Deux macules sont visibles sur la partie postérieure de l’abdomen et deux autres moins visibles sont situées dessous, et placées latéralement des filières. Les pattes sont noires légèrement marquées de bandes blanches chez les deux sexes. La teinte s’éclaircit à partir des tibias. Le mâle que j’ai pu photographier montre un céphalothorax quasiment glabre mais ce n’est pas toujours le cas.
Cette espèce occupe une large répartition géographique en Europe, y compris dans les pays du Nord et de l’Est. Selon Unibe, elle n’est cependant pas encore inventoriée de Grande Bretagne. L’espèce est connue de plusieurs départements français y compris en Vendée. Je ne l’ai jamais encore rencontré en Vendée, ni en Maine et Loire. Les observations que j’ai, proviennent de Valbonnais en Isère pour la femelle photographiée et Pourcharesses en Lozère pour le mâle que je vous propose ici en photo. J’ai observé d’autres spécimens en Isère ainsi que dans les Hautes Alpes (05).
[codepeople-post-map]Cette espèce atteint une taille de 5 à 7 mm. Elle est robuste et vive surtout le mâle. On peut les trouver au sol, sur les galets des lits de rivières à sec ou sur les sentiers rocailleux en région montagneuse fortement ensoleillée. Les vieux murs en pierre bien exposés peuvent également être surveillés y compris à haute altitude. L’identification à vue n’est pas toujours facile mais pas impossible sauf si l’objectif est d’avoir une donnée fiable car elle ressemble sur plusieurs critères à Heliophanus auratus.
Les deux spécimens photographiés ont été étudié sous loupe binoculaire.
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