Drapée de satin pour l’aigrette
À pas feutré, l’aigrette longe l’étier en quête de proies avant que le soleil ait définitivement disparu de l’horizon. Parfaitement discret, j’observe sa technique.
La précision est redoutable, les poissons et les crevettes présentes dans son sillage n’échappent pas à son assiduité. Le cou replié, prêt à se détendre et frapper de son bec, ses yeux scrutent le substrat sous les quelques centimètres d’eau.
L’heure dorée révèle le magnifique plumage de cet oiseau. L’étier est plongé partiellement dans l’ombre et contraste avec les plumes d’or. Telle une drapée de satin, cela concentre l’attention sur l’action.
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